
Photo : C. Allard / PC
La décision a été prise le 6 juillet dernier, après une rencontre entre Hadrien Parizeau, président de l’association du PQ dans Crémazie, et Pauline Marois. « On a fait une trêve et convenu de trouver un moyen d’enterrer la hache de guerre », dit ce petit-fils de l’ex-premier ministre Parizeau.
Une partie de la contestation du leadership de Pauline Marois prend racine dans cette circonscription du nord de Montréal, représentée par Lisette Lapointe, épouse de Jacques Parizeau. En juin, la députée a claqué la porte du PQ en critiquant sa chef. Ce printemps, l’accueil glacial qu’a réservé Marois à la proposition Crémazie, voulant qu’un gouvernement péquiste consacre des fonds publics à la préparation de la souveraineté, avait déplu.
En août, c’était au tour d’un ex-membre de la direction de Crémazie, Jocelyn Desjardins – initiateur du Nouveau Mouvement pour le Québec -, de soulever une tempête avec un manifeste très dur envers le PQ.
Selon Hadrien Parizeau, les militants de cette circonscription brassent la cage dès que la souveraineté semble moins à l’ordre du jour. « Crémazie a toujours été un agent de changement. On a des membres très actifs qui veulent qu’on parle de souveraineté. »
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